Nous utilisons les cookies nécessaires au fonctionnement de notre site, ainsi que des cookies analytiques et des cookies tiers pour gérer notre trafic et personnaliser le contenu.
Veuillez cliquer sur « gérer les cookies » pour savoir comment retirer votre consentement et bloquer les cookies. Pour obtenir de plus amples informations sur les cookies que nous utilisons et les tiers avec qui nous travaillons, veuillez-vous référer à notre politique en matière de cookies.
Cookies nécessaires :
Les cookies nécessaires contribuent à rendre le site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation et l’accès aux zones sécurisées du site web. Ils ne peuvent pas être désactivés dans nos systèmes. Vous pouvez configurer votre navigateur afin qu’il bloque ou vous avertisse de la présence de ces cookies, sachant toutefois que cela pourra affecter le fonctionnement de certaines parties du site. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.
Cookies statistiques et marketing :
Les cookies statistiques aident les propriétaires de sites web à comprendre, par la collecte et la communication d’informations, comment les visiteurs interagissent avec les pages web du site.
Les cookies marketing sont utilisés pour effectuer le suivi des visiteurs à travers les sites web. Le but est d’afficher des publicités qui sont pertinentes et appropriées pour l’utilisateur individuel et donc plus intéressantes pour les éditeurs et annonceurs tiers. Nous travaillons avec des tiers et utilisons des cookies tiers pour rendre les messages publicitaires plus pertinents pour vous, tant sur ce site qu’en dehors.
Course contre l’indice de référence pour décarboner les portefeuilles
Alexey Medvedev, PhD
Portfolio Manager
Cesar Vaurof Moura
Senior Sustainability Data Scientist
Elise Beaufils
Deputy Head of Sustainability Research
points clés.
Nos stratégies TargetNetZero visent une décarbonation plus rapide que leur indice de référence en adoptant une approche prospective qui permet d’identifier les leaders de la transition
Nous définissons la décarbonation du portefeuille stricto sensu : une variation des émissions du portefeuille attribuable à la mise à jour des données relatives aux émissions des entreprises qui le composent, toutes les autres variables restant inchangées
Nous mettons notre objectif de décarbonation au banc d’essai en menant des recherches approfondies. Notre étude, basée sur l’historique des émissions communiquées par les entreprises, montre que nos stratégies TargetNetZero européennes et mondiales se décarbonent plus rapidement que leur indice respectif depuis 2021.
Miser sur les leaders de la transition dans la course au « net-zéro »
Nos stratégies TargetNetZero privilégient les entreprises en transition qui, selon nous, devraient se décarboner plus rapidement que leurs homologues du secteur en raison de leurs objectifs conformes à l’Accord de Paris et de leurs stratégies crédibles en matière de décarbonation. Nous les appelons les « entreprises en transition ». Si certaines entreprises ont déjà accompli des progrès considérables, la plupart d’entre elles devront encore effectuer des transformations dans les années à venir. En privilégiant ces futurs leaders de la transition, nous comptons décarboner nos portefeuilles TargetNetZero (TNZ) plus rapidement que leur indice de référence respectif.
Pour identifier ces entreprises en transition, notre équipe d’analystes en durabilité anticipe les futures trajectoires d’émissions en combinant les éléments suivants :
les trajectoires d’émissions actuelles d’une entreprise
ses engagements futurs en matière de décarbonation
les analyses internes de LOIM visant à évaluer la crédibilité des plans de décarbonation.
Le processus d’investissement de la stratégie vise à concrétiser nos convictions en matière de décarbonation : il est conçu pour minimiser l’impact des c en offrant une exposition diversifiée aux entreprises en transition.
Une allocation aux actions phares pour l’investissement climatique
Les portefeuilles TargetNetZero sont conçus pour fournir aux investisseurs une allocation aux actions phares. Notre outil propriétaire de mesure de la hausse implicite de la température (« Implied Temperature Rise », ou ITR) permet d’assurer la poursuite des efforts de décarbonation dans le monde réel, au-delà de la décarbonation des portefeuilles, en nous permettant d’investir dans tous les secteurs, et pas uniquement dans les secteurs qui affichent actuellement une faible empreinte carbone.
Au cours des quatre dernières années, nos portefeuilles TNZ se sont-ils réellement décarbonés plus rapidement que leur indice de référence respectif ? Il n’existe pas de réponse simple à cette question cruciale pour les investisseurs : tout dépend de la méthode utilisée pour mesurer la réduction des émissions est déterminante.
De notre point de vue, la décarbonation d’un portefeuille ne se résume pas à une simple variation des émissions totales du portefeuille au fil du temps, car ce chiffre est influencé par une série de facteurs, notamment le changement de couverture des données sur les émissions et les rééquilibrages de portefeuille.
Selon nous, la « véritable » décarbonation correspond à la variation des émissions du portefeuille résultant uniquement des nouvelles données d’émissions disponibles, tous les autres facteurs restant constants. L’exercice est d’autant plus complexe que les données sur les émissions de dioxyde de carbone sont publiées de manière irrégulière, souvent communiquées avec un décalage important dans le temps. En outre, la plus grande partie des émissions, à savoir les émissions de scope 3, n’est évaluée que de manière approximative par les entreprises ou les tiers dont les méthodologies de calcul ne sont pas encore standardisées.
« Selon nous, la "véritable" décarbonation correspond à la variation des émissions du portefeuille résultant uniquement des nouvelles données d’émissions disponibles, tous les autres facteurs restant constants. »
Pour y remédier, Lombard Odier Investment Managers (LOIM) a investi d’importantes ressources dans la création d’un centre de recherche interne spécialisé dans les données liées à la durabilité. Nos compétences couvrent notamment :
le nettoyage des données sur les émissions de dioxyde de carbone fournies par les entreprises ou les autres fournisseurs de données
le traitement des valeurs aberrantes, des changements de méthodologie et de tout autre facteur ayant un impact sur la qualité des données.
Nous avons utilisé ces données pour évaluer la décarbonation de nos stratégies à l’occasion de leur troisième anniversaire l’année dernière. . Nous estimons que les données sont de meilleure qualité, mais nous admettons également que cette analyse n’est pas totalement impartiale. En effet, le traitement des données tend à renforcer les profils de tendance dans une série temporelle. Par conséquent, les portefeuilles construits sur la base de données d’émissions altérées afficheront systématiquement des taux de décarbonation plus rapides lorsqu’ils sont mesurés à l’aide des mêmes données.
Nous pensons qu’une meilleure comparaison est possible en exploitant les données d’émissions brutes et en n’utilisant que les mesures nécessaires pour éviter ce que l’on appelle un « biais d’anticipation »1. Il s’agit d’un exercice d’autant plus difficile que les données brutes ont tendance à présenter un comportement erratique, ce qui limite notre confiance dans les estimations ainsi obtenues. En outre, la période d’étude est relativement limitée puisque les données sur les émissions sont publiées sur une base annuelle. Néanmoins, nous considérons qu’une telle analyse apporte des éléments d’information et présentons les résultats de notre étude dans les sections suivantes.
Décomposition de l’évolution des émissions du portefeuille
Nous avons pris plusieurs décisions méthodologiques pour définir les paramètres de notre étude. Tout d’abord, nous n’avons utilisé que les données d’émissions communiquées par les entreprises elles-mêmes. Cette méthode a inévitablement réduit la couverture et entraîné une sous-estimation des émissions totales du portefeuille, mais l’utilisation des données fournies par les entreprises présente l’avantage de permettre une meilleure comparabilité des émissions de dioxyde de carbone des entreprises d’une année sur l’autre, ce qui était notre objectif principal. En outre, pour chaque date, nous avons retenu les dernières données d’émissions disponibles à ce moment-là, indépendamment de l’année de déclaration, qui peut différer d’une entreprise à l’autre.
L’évolution des émissions du portefeuille est liée à la décarbonation du portefeuille, ainsi qu’à plusieurs autres facteurs. Pour isoler l’effet direct de la décarbonation, nous l’avons mesuré sur une base quotidienne et l’avons ensuite agrégé sur l’ensemble de la période. Pour chaque date, nous avons calculé l’impact de la disponibilité de nouvelles données2 à cette date sur les émissions totales du portefeuille, en gardant les autres variables inchangées.
Les changements de technologie ou de gamme de produits, ainsi que les investissements (y compris les fusions et acquisitions) peuvent entraîner des variations dans les émissions d’une entreprise. Selon nous, les variations d’émissions dues à des investissements ou à d’autres facteurs extérieurs ne doivent pas être assimilées à la décarbonation. Par exemple, lorsqu’une entreprise est vendue à une autre, ses émissions ne sont pas réduites, mais simplement transférées.
Par conséquent, lors du calcul de la décarbonation du portefeuille, nous n’avons pas tenu compte des changements du niveau d’émissions survenus au cours des années où les entreprises ont réalisé d’importants investissements ou désinvestissements. Plus précisément, pour chaque entreprise, nous avons identifié les années où le flux de trésorerie net provenant des investissements dépassait le seuil de deux écarts-types sur la base des données historiques3.
Evolution des émissions dans l’indice de référence
Le graphique 1 illustre l’évolution des émissions de l’indice MSCI World depuis le lancement de nos stratégies TargetNetZero en 2021. Le changement le plus important s’explique par l’augmentation de la couverture, la majorité des entreprises n’ayant que récemment commencé à communiquer leurs émissions de scope 34. L’évolution du volume d’émissions du portefeuille a également été influencée par l’« effet de valorisation ». Etant donné que nous avons mesuré les émissions totales du portefeuille en tonnes d’équivalent CO2 pour un investissement de USD 1 million, l’augmentation de la valorisation du marché au cours des quatre dernières années a mécaniquement réduit le volume des émissions attribuées à ce même investissement nominal.
GRAPHIQUE 1. Décomposition des variations absolues des émissions de GES de l’indice MSCI World (avril 2021 – mars 2025)5
La composante investissement résume l’effet estimé des investissements ou désinvestissements des entreprises sur la variation des émissions du portefeuille. La contribution du rééquilibrage correspond à l’effet de la modification des pondérations du portefeuille sur les émissions totales. Cet effet est moins significatif pour les indices de marché, mais il peut être important pour les portefeuilles axés sur le climat.
Par exemple, les émissions des indices alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris, qui s’engagent à réduire les émissions d’une année sur l’autre, seront probablement fortement affectées par le rééquilibrage. Selon nous, cette réduction ne doit pas être confondue avec la décarbonation du portefeuille. Notre point de vue est également conforme aux bonnes pratiques énoncées dans le document Understanding the Drivers of Investment Portfolio Decarbonisation de la Net-Zero Asset Owner Alliance (NZAOA).
La décarbonation est l’incidence de la décarbonation pure du portefeuille, qui résulte de l’effet de la disponibilité de nouvelles données, tous les autres facteurs restant inchangés. Comme le l’illustre le graphique 1, la variation des émissions totales constitue clairement une piètre mesure de la décarbonation, car elle s’explique principalement par la variation de la couverture et l’effet d’évaluation plutôt que par une véritable décarbonation.
Nos portefeuilles se sont-ils décarbonés plus rapidement au cours de la même période ? Pour répondre à cette question, nous avons comparé les taux de décarbonation des portefeuilles d’actions TNZ Monde et Europe et de leur indice de référence respectif. Nous avons calculé les pourcentages de décarbonation des portefeuilles en agrégeant les taux de décarbonation quotidiens sur l’ensemble de la période6.
Le graphique 2 montre que les deux stratégies ont effectivement enregistré une décarbonation plus rapide depuis leur lancement. Si ce constat est très encourageant, il convient de noter qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. Les normes en matière de reporting, en particulier pour les émissions de scope 3, continuent d’évoluer. En avril 2025, seule environ la moitié des entreprises de l’indice MSCI World déclaraient leurs émissions de scope 3.
GRAPHIQUE 2. Décarbonation du portefeuille des stratégies TargetNetZero (avril 2021 – mars 2025)7
Mesurer la véritable décarbonation d’un portefeuille est une tâche complexe qui requiert une analyse approfondie permettant de filtrer les données et de garantir la précision des résultats. Nous estimons que cette étude démontre que notre approche prospective permet une décarbonation des stratégies TargetNetZero plus rapide que celle de leur indice de référence respectif.
Pour en savoir plus sur notre philosophie d’investissement TNZ equity fondée sur les risques, veuillez cliquer ici.
afficher les sources.
+
[1] Le « biais d’anticipation » se produit lorsque la performance d’un portefeuille est évaluée sur la base des données utilisées lors de sa construction.
[2] Nous nous basons sur les données relatives aux émissions des scopes 1, 2 et 3. Etant donné que les émissions de scope 3 proviennent de multiples sources, nous nous assurons uniquement que le principal contributeur est déclaré (Utilisation des produits vendus pour les émissions en aval et Achats de produits et de services pour les émissions en amont). Pour les émissions de scope 3 en amont, nous recourons également aux estimations de Trucost pour identifier les chiffres suspects. Concrètement, nous ne tenons pas compte des chiffres publiés lorsqu’ils diffèrent des estimations d’un facteur 100 ou plus.
[3] Les données historiques portent sur 20 ans, de 2005 à 2024.
[4] Dans le cadre de notre processus d’investissement, nous utilisons à la fois les émissions estimées et les émissions déclarées. Par conséquent, l’effet de l’augmentation de la couverture sur les émissions du portefeuille sera moins important.
[5] LOIM, S&P Trucost. Données d’avril 2025. A titre indicatif. Les émissions comprennent les scopes 1, 2 et 3 déclarés. Les chiffres de l’ensemble de la période correspondent à la somme arithmétique des données quotidiennes.
[6] Les taux de décarbonation quotidiens sont calculés en divisant la variation quotidienne des émissions du portefeuille attribuées à la décarbonation par les émissions totales du portefeuille à la fin de la journée précédente. Pour éviter l’effet de l’augmentation de la couverture sur le dénominateur, nous avons complété les données manquantes à l’aide d’estimations fournies par notre équipe d’analystes en durabilité.
[7] LOIM, S&P Trucost. Au 31 mars 2025. Uniquement à titre indicatif. L'indice de référence de la stratégie Monde est le MSCI World. L'indice de référence de la stratégie Europe est le MSCI Europe. Le portefeuille correspond aux stratégies TargetNetZero Monde et Europe de LOIM. Les émissions comprennent les scopes 1, 2 et 3 déclarés. Les émissions cumulées représentent les sommes arithmétiques des données quotidiennes.
informations importantes.
Réservé aux investisseurs professionnels.
Le présent document est une communication d’entreprise et est exclusivement destiné aux investisseurs professionnels.
Le présent document est une communication d’entreprise exclusivement destinée aux investisseurs professionnels et ne constitue pas une communication de marketing relative à un fonds, à un produit d’investissement ou à des services d’investissement dans votre pays. Le présent document ne constitue en aucun cas un conseil en matière d’investissement, de fiscalité, de comptabilité, ni un conseil professionnel ou juridique.