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L’élargissement des performances sur le marché des actions est imminent
Nicholette MacDonald-Brown
Head of Sustainable Equities
Pascal Menges
CLIC Equities, CIO Office
points clés.
Si l’on se fie au passé, la domination des méga-capitalisations américaines et d’autres conditions extrêmes qui ont marqué les marchés des actions ces dernières années sont peut-être sur le point de s’inverser
De telles dynamiques sont généralement cycliques, les périodes de concentration des secteurs, des régions et des capitalisations de marché alternant avec des phases de diversification
Les anomalies de valorisation sont à présent nombreuses, ce qui donne aux gérants actifs des opportunités pour identifier les actions et les secteurs sous-évalués.
Selon nous, les dynamiques extrêmes qui ont marqué les marchés des actions mondiaux ces dernières années, à savoir la domination des Etats-Unis et de leurs méga-capitalisations, ainsi que les flux incessants à destination des stratégies passives, ne pourront pas durer éternellement.
Comment pourrait se dérouler une inversion de ces tendances, et quelles en seraient les conséquences pour des stratégies thématiques actives ?
Un alpha fuyant
Les marchés actions ont connu une année 2024 solide. Le MSCI World s’est ainsi inscrit en hausse de 19% après avoir engrangé 24% en 2023. Néanmoins, les investisseurs ont peiné à obtenir des rendements supérieurs à l’indice de référence. Ces dernières années, la concentration anormale des performances sur un petit nombre de sociétés américaines de grande capitalisation a mis sérieusement en difficulté les gérants actifs qui cherchent à générer de l’alpha.
Nous ne pensons pas que cette situation va continuer indéfiniment. En fait, nous estimons que le contexte est de plus en plus propice à la gestion active et les opportunités au-delà des méga-capitalisations de plus en plus convaincantes.
Nous analysons ci-dessous les principales évolutions du marché. En composant avec le caractère cyclique de la gestion active ou la gestion passive, les investisseurs peuvent se positionner pour réussir en 2025 et au-delà.
La domination des actions mondiales par les Etats-Unis est inédite dans l’histoire moderne. Les participations étrangères aux actions américaines ont rapidement transformé le pays en un véritable aimant pour le capital mondial, portant leur pondération dans l’indice MSCI World à des niveaux record.
GRAPHIQUE 1. Poids (en %) des Etats-Unis dans l’indice MSCI World1
La réussite des méga-capitalisations a amplifié la concentration du marché. Les dix premières sociétés américaines représentent aujourd’hui environ un quart de l’indice d’actions mondial et près de 35% du marché des actions américain2.
Ces dix géants enregistrent des performances assez spectaculaires depuis près d’une décennie (voir Graphique 2). Le phénomène s’est accéléré pendant la pandémie de Covid avec l’adoption du télétravail, qui a propulsé le secteur technologique au sommet. Leurs actions attiraient également les investisseurs lorsque la Réserve fédérale relevait massivement ses taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation, entre 2022 et 2024. Elles sont considérées comme moins sensibles aux taux, car leurs performances reposent sur les tendances à l’épreuve de la récession que sont l’IA et la digitalisation, et parce qu’elles génèrent des cash flows substantiels.
Le Graphique 3 présente les problèmes qu’a posé cette dynamique pour les gérants actifs en 2024, et plus particulièrement pour l’investissement thématique. Il montre la performance des paniers thématiques par rapport au MSCI (avec et sans l’effet du top 10). Peu de thématiques sont parvenues à suivre le rythme de la performance globale des marchés actions.
GRAPHIQUE 2. Performance relative des dix premières actions américaines3
GRAPHIQUE 3. Une conjoncture difficile pour l’investissement actif et thématique en 20244
Les investisseurs ont eu raison de se concentrer sur les dix plus grandes sociétés, étant donné que leurs bénéfices ont enregistré une croissance supérieure au marché (voir Graphique 4). Il faut à présent savoir si leur avantage de croissance va revenir à la normale.
GRAPHIQUE 4. Comparaison de la croissance des bénéfices entre le MSCI World et le top 105
Que peut nous apprendre le passé ?
En 2024, le nombre d’actions ayant surperformé l’indice de référence mondial a chuté à un niveau historiquement bas. Si l’on se fie au passé, cette anomalie ne durera pas. Comme le montre clairement le Graphique 5, sur une période de plusieurs décennies, aucune tendance durable de baisse du nombre de titres en surperformance n’a jamais été observée. A l’inverse, ce phénomène a toujours été cyclique, les resserrements alternant avec des périodes d’élargissement.
La question n’est donc probablement pas de savoir si les surperformances vont se diversifier, mais quand.
GRAPHIQUE 5. Pourcentage d’actions surperformantes au sein du MSCI World6
Il en va de même pour les périodes de concentration sur les marchés. Elles ont toujours eu tendance à être cycliques : elles durent un temps, puis, les leaders changent et l’élargissement des performances arrive.
Comme le montrent le Graphique 6, nous venons de vivre quinze années très atypiques : le groupe de tête s’est resserré autour d’un petit nombre d’actions, et ce, exclusivement aux Etats-Unis. La diversification du marché des actions est aujourd’hui à son plus bas niveau depuis une génération. On peut donc facilement en conclure que le pic de concentration est proche.
GRAPHIQUE 6.
La dernière fois que la profondeur du marché a rebondi, en 2002 (du point A au point B dans les Graphique 7), tous les segments de l’ensemble des marchés actions en ont profité sauf les grandes capitalisations américaines. Les opportunités de surperformance relative étaient donc beaucoup plus nombreuses.
GRAPHIQUE 7.
L’étroitesse génère des opportunités
Dès lors, le temps serait-il venu de commencer à diversifier entre les capitalisations, les secteurs et les pays ?
Les anomalies de valorisation sont nombreuses, et on note d’importantes disparités entre les ratios cours/valeur comptable (voir Graphique 8). Les gérants actifs capables de détecter des actions sous-évaluées dans différents secteurs et pays y trouveront une source d’opportunités.
De plus, compte tenu des drawdowns relatifs des petites et moyennes capitalisations par rapport aux grandes capitalisations, ces segments devraient surperformer avec la normalisation des conditions de marché dans tous les secteurs, et pas seulement aux Etats-Unis.
GRAPHIQUE 8. Anomalies de valorisation dans les ratios cours/valeur comptable
Les superlatifs utilisés pour décrire les marchés actuels ne laissent pas de place au doute. Si l’on exclut les périodes de récession/crise, nous vivons la période de sous-performance et d’anomalies de valorisation des différentes capitalisations boursières la plus importante de l’histoire moderne (voir Graphique 9).
FIG 9.
Gestion active : des signes de rebond ?
La performance de la gestion active par rapport à la gestion passive constitue une autre dynamique intrinsèquement cyclique.
Les flux entrants se sont orientés vers les fonds passifs car les investisseurs cherchaient à s’exposer au bêta lorsque la génération d’alpha était remise en cause. A l’exception d’une courte période en 2021, pendant les neuf dernières années, les fonds passifs ont attiré davantage de flux entrants que leurs homologues actifs. En 2024, les actifs totaux des fonds de placement passifs et des ETF américains étaient pour la première fois supérieurs à ceux des fonds actifs.
Le Graphique 10 semble indiquer que les performances de la gestion active commencent à rebondir.
Jusqu’à présent, lors des périodes d’élargissement des marchés consécutives à des phases de concentration, la gestion active a habituellement surperformé. Le moment semble donc venu de se tourner vers les stratégies actives pour éviter le risque de concentration.
GRAPHIQUE 10. Comparaison des classements des gérants actifs et passifs15
La puissance de l’IA
Plusieurs facteurs macroéconomiques et géopolitiques devraient orienter la trajectoire des actions en 2025, ce qui pourrait contribuer à l’augmentation du nombre de leaders sur les marchés.
Les tendances à la régionalisation et au « near-shoring » (accentuées par les tensions commerciales) en sont un, tout comme la soutenabilité de la dette publique et la consolidation/expansion budgétaire. Les difficultés économiques de la Chine, les points de bascule dans l’évolution démographique mondiale et les problèmes croissants de cybersécurité sont également des questions clés.
L’intelligence artificielle (IA) restera au cœur de l’actualité alors que la question reste ouverte de savoir dans quelle mesure elle transformera de nombreux secteurs économiques et stimulera la productivité dans son ensemble.
Pour nous, l’évolution de cette véritable « colonne vertébrale numérique » de l’économie est un point clé de la transition vers un modèle économique plus durable. Elle conditionnera les décisions sur les questions liées au climat, à la nature et à la société. La technologie est l’un des principaux changements systémiques sur lesquels LOIM se concentre dans le cadre de notre stratégie Planetary Transition.
Les applications de l’IA couvrent différents secteurs, notamment16:
Transports
véhicules autonomes, technologies des capteurs et prévisions de trafic
Santé
diagnostics, ordonnances médicales, traitements personnalisés et surveillance à distance
Finance
service client personnalisé, gestion des risques et des investissements, détection des fraudes et trading en temps réel
Secteur manufacturier
maintenance prédictive, conception générative, contrôle qualité et optimisation de la chaîne d’approvisionnement
Administration publique
optimisation de la fourniture de service et robots conversationnels utilisant l’IA
Enseignement
enseignement personnalisé, systèmes de tutorat, correction et création de contenus pédagogiques
C’est pourquoi nous pensons que l’IA pourrait elle aussi participer à l’élargissement des performances du marché mondial des actions en 2025 et au-delà.
1 LOIM, MSCI au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
2 LOIM, MSCI, décembre 2024
3 calculs de LOIM, au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
4 LOIM, Bloomberg au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
5 Bloomberg au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
6 calculs de LOIM, au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
7 calculs de LOIM pour le nombre d’actions ayant un impact disproportionné sur le marché, d’après
l’indice Herfindahl-Hirschman. Uniquement à titre indicatif.
8 calculs de LOIM du 31 juillet 2011 au 30 novembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
9 calculs de LOIM. Uniquement à titre indicatif.
10 LOIM, Bloomberg, du 31 décembre 2001 au 31 juillet 2011. Uniquement à titre indicatif.
11 LOIM et Bloomberg, 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
12 LOIM, Bloomberg, au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
13 LOIM, calcul de Bloomberg au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
14 LOIM et Bloomberg, 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
15 LOIM, Morningstar au 31 décembre 2024. Uniquement à titre indicatif.
16 Source: Discussion Paper - Artificial Intelligence: Economic Impact, Opportunities, Challenges, Implications for Policy – Commission européenne, juillet 2024
informations importantes.
Réservé aux investisseurs professionnels.
Le présent document est une communication d’entreprise et est exclusivement destiné aux investisseurs professionnels.
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