La révolution industrielle verte du G7

Lors du tout premier G7 « zéro émission nette », les dirigeants du monde se sont engagés à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, tout en soulignant le rôle central que l’investissement privé devra jouer dans la transition.

Les sept membres (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) se sont également engagés à réduire de près de moitié leurs émissions d’ici 2030 par rapport à 2010. Ces engagements s’inscrivent dans le cadre d’un engagement plus large en faveur d’une révolution verte en réponse aux « crises sans précédent » du changement climatique et de la perte de biodiversité.

Le changement climatique est l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité. La protection, la conservation et la restauration de la biodiversité sont essentielles pour faire face au changement climatique.

 

Prévention et adaptation

L’engagement en faveur du « zéro émission nette » est essentiel pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. Le dépassement de ce seuil risque d’entraîner des répercussions considérables à l’échelle humaine et économique. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a estimé que les dommages économiques causés par une variation de 1,5 °C s’élèveraient à pas moins de USD 54 000 milliards, un niveau qui grimperait même jusqu’à USD 69 000 milliards si la hausse de la température atteignait les 2 °C.

Outre la réduction des émissions, les dirigeants du G7 ont également souligné l’importance du renforcement des mesures d’adaptation dans le monde entier. Ces mesures d’adaptation servent à protéger les individus et à limiter les effets négatifs du changement climatique, par exemple en renforçant les infrastructures essentielles. Les pays du G7 se sont engagés, si possible, à soumettre des communications sur l’adaptation avant la COP26 en novembre.

 

Opportunités climatiques

Le type de révolution industrielle verte mondiale envisagé par le G7 offre sans doute l’une des plus grandes opportunités économiques de notre époque et nécessite des milliers de milliards de dollars de financement de la part du secteur privé. Les pays du G7 ont réaffirmé leur engagement de longue date en ce sens, qui reste à ce jour non réalisé. D’ici à 2025, les nations du G7 veulent mobiliser conjointement USD 100 milliards par an de financement climatique auprès de bailleurs de fonds publics et privés dans le cadre de mesures d’atténuation significatives et sur fond de transparence de la mise en œuvre.

Nous estimons que, pour nous conformer à l’objectif des 2 °C, les investissements dans les infrastructures devront s’élever à USD 5 500 milliards par an jusqu’en 2030 et à USD 7 200 milliards par an de 2030 à 2040. Cela représente une opportunité de près de USD 100 000 milliards d’investissements dans les infrastructures, ainsi qu’une croissance annuelle potentielle du PIB mondial de 4,7 % en moyenne. Une importante opportunité de croissance se présente aux entreprises de différents secteurs qui soutiennent la transition, soit en proposant des solutions visant à s’adapter à un monde affecté par le carbone et sous contrainte carbone, soit en se repositionnant afin de créer un avantage concurrentiel.

La transition climatique devrait créer d’importantes opportunités d’investissement dans de nombreux secteurs, dont certains auront un impact plus important que d’autres. Les dirigeants du G7 se sont engagés à donner la priorité aux secteurs et aux activités les plus polluants et dont la mobilisation est la plus urgente, notamment les secteurs de l’énergie, du transport, de l’industrie, de la construction, de l’agriculture, de la sylviculture et des autres industries d’utilisation des sols.

Les dirigeants du G7 ont réaffirmé leur intention d’entreprendre une révolution verte visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et à limiter la hausse des températures mondiales à 1,5 °C. À notre avis, l’objectif « zéro émission nette » crée à la fois des risques et des opportunités que les investisseurs doivent reconnaître et saisir.

 

La transition climatique avec LOIM

La dégradation du climat, déjà perceptible, est de plus en plus flagrante, soulignant ainsi l’ampleur, l’étendue et l’urgence d’une transition climatique.

Notre stratégie « Climate Transition » investit dans des entreprises de tous les secteurs qui devraient selon nous tirer parti de la transition vers un monde sous contrainte carbone ainsi que de l’adaptation à un monde affecté par le carbone.

Les fournisseurs de solutions, les candidats à la transition des secteurs dont les émissions sont difficiles à réduire et les champions de l’adaptation sont intégrés dans un portefeuille d’actions mondiales à forte conviction composé de 40 à 50 titres qui saisit pleinement les opportunités intersectorielles.

 

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