marchés asiatiques : découvrir ce que les autres investisseurs ne voient pas

points d’entrée.

On dit souvent que l’ignorant achète à prix fort ce que la personne intelligente obtient à bas coût. Ou encore que la nature humaine ne se prête pas à l’investissement, comme le prouvent les nombreux épisodes d’accélération et de ralentissement provoqués sur les marchés internationaux par un sentiment de cupidité ou de peur.

Pour les investisseurs qui veulent rompre avec la tendance, les fluctuations des dix dernières années ont offert de nombreux points d’entrée. L’Inde est depuis peu le pays de prédilection, ce qui n’était pas le cas en 2013-2014, son double déficit et son incapacité à réaliser son potentiel de croissance ayant fait fuir les investisseurs. En 2014-2015, personne ne s’intéressait aux matières premières ou aux marchés émergents qui les produisaient, et encore moins à leur dette. Entre 2019 et 2022, les investisseurs du monde entier ont quitté la Turquie.

Et ceux qui voyaient le verre à moitié plein ont augmenté leur capital. 

 

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la chine mal-aimée.

Aujourd’hui, la Chine est sans doute l’actif géographique le moins apprécié. Ce manque d'intérêt s’explique par les pressions géopolitiques exercées sur le pays (principalement par les États-Unis), le strict confinement imposé lors de la pandémie, les changements réglementaires introduits dans le secteur privé, la crise du secteur immobilier, les défaillances sur la dette du secteur privé, la faiblesse de la croissance et le ralentissement des marchés des actions depuis 2021. 

Pour les investisseurs à contre-courant, c’est ce qui rend la Chine attractive. Au cours des cinq dernières années, la production industrielle du pays a dépassé celles des États-Unis, de l’Allemagne et du Japon combinées. La Chine progresse à grands pas dans de nombreux secteurs, notamment ceux des batteries et du stockage de l’énergie, des solutions de lutte contre le changement climatique, de l’automobile et des véhicules électriques, des applications et appareils en périphérie et de la robotique manufacturière. Parallèlement, la Chine a généré des excédents record, et de nombreuses grandes entreprises ont, grâce à leur technologie de pointe, développé des avantages concurrentiels solides et défendables au cours des cinq dernières années.

Jamais un si grand nombre de grandes entreprises n’avaient généré autant de cash-flows libres et restitué autant de capital à leurs actionnaires, tout en conservant leur esprit entrepreneurial et en restant bon marché. 

nombreuses opportunités.

De puissantes forces de marché ont façonné les secteurs économiques de la Chine, telles que la faillite des entreprises trop faibles ou trop endettées. À l’heure actuelle, le pays compte de nombreuses entreprises dont les produits se vendent à bas coût, mais dont les activités sont solides et devraient gagner des parts de marché. Jamais un si grand nombre de grandes entreprises n’avaient généré autant de cash-flows libres et restitué autant de capital à leurs actionnaires, tout en conservant leur esprit entrepreneurial et en restant bon marché. 

Nous pensons que les investisseurs omettent d’importants éléments, comme les avancées technologiques significatives qui caractérisent la Chine, la croissance de ses échanges commerciaux avec le « Sud global », la libéralisation de ses marchés financiers, ses grandes réserves d’épargne qui ne demandent qu’à être déployées et la volonté collective du pays de prospérer. 

Prenons un investisseur de la première heure qui achète un actif à 50 et un investisseur plus tardif qui l’achète à 75. Lorsque le prix de cet actif passe à 100, le premier investisseur bénéficie d’un rendement de 100% tandis que le deuxième ne perçoit que 33%. Il est donc judicieux de prendre le contre-pied de la tendance.

auteur.

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Dhiraj Bajaj
CIO, Asia Fixed Income and Equities 

après la clôture.

Qui inviteriez-vous au dîner de vos rêves ?

J’inviterais :

Le gestionnaire de fonds Li Lu, de Himalaya Capital Management1, qui habite aux États-Unis. Né en Chine, il a refusé de changer ses opinions et valeurs, s’est battu contre vents et marées pour survivre, a demandé l’asile et s’est formé à l’investissement alors qu’il était démuni. C’est une légende vivante de l’investissement. 

 

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