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Les trois grands points du rapport du GIEC à retenir
Les points à retenir• Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) appelle les investisseurs à agir face à la nécessité d’augmenter l’investissement dans les efforts d’atténuation du changement climatique et d’adaptation, tout en les alertant sur les conséquences pour l’économie réelle d’une absence de préparation et d’adaptation. |
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Les plus éminents experts mondiaux du climat alertent sur le fait que les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas assez rapidement. C’était l’un des principaux messages du dernier rapport du GIEC.
Les scientifiques affirment que certains effets sont déjà « irréversibles » et que pas moins de 3,6 milliards de personnes vivent aujourd’hui dans des sites « extrêmement vulnérables au changement climatique ».
Qualifiant le rapport d’« atlas de la souffrance humaine » et d’« accusation accablante de l’échec du leadership climatique », Antonio Guterres, le Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré : « A la lumière de nombreux faits, ce rapport révèle comment les populations et la planète sont mises à mal par le changement climatique. »
En un mot, les conséquences de l’inaction face au réchauffement climatique sont douloureusement patentes et c’est vrai aussi en ce qui concerne l’investissement dans le climat.
Pour les investisseurs, le rapport est un appel à agir face à la nécessité d’augmenter l’investissement dans les efforts d’atténuation du changement climatique et d’adaptation ainsi qu’une alerte sur les conséquences pour l’économie réelle d’une absence de préparation et d’adaptation. Alors, si vous êtes un investisseur, voici les trois principaux éléments à retenir de ce rapport :
1) Il est primordial d’investir dans l’adaptation
Compte tenu de l’ampleur des effets du changement climatique, qui s’aggrave à chaque degré, même un réchauffement mondial de 1,5oC implique de préparer de toute urgence les infrastructures, les agglomérations et les systèmes agricoles.
Nombre de régions ont atteint leurs limites physiques et théoriques. Les limites physiques désignent les écosystèmes poussés au-delà de leur capacité, qui ne peuvent pas encore s’adapter, ce qui occasionnera inéluctablement des dommages climatiques – comme c’est aujourd’hui le cas de nombreux récifs coralliens.
Les limites théoriques désignent, elles, les cas où une adaptation reste possible, mais soumise à des contraintes financières, gouvernementales, institutionnelles ou politiques. Le financement de l’adaptation peut y jouer un rôle déterminant.
Lors de la COP26, les négociateurs ont convenu que le précédent objectif de USD 100 milliards pour le financement de l’adaptation servira de valeur minimum jusqu’en 2025. Le nouveau rapport du GIEC souligne que les besoins d’adaptation réels dépassent certainement les évaluations antérieures, la limite supérieure étant estimée à près de USD 400 milliards par an. Il est donc nécessaire de fortement augmenter les investissements.
2) Le temps presse
Le défi est considérable, mais il reste une possibilité, bien que les auteurs du rapport souligne qu’elle « se réduit rapidement ». Chaque degré de réchauffement jusqu’à 1,5oC et au-delà limite la possibilité de « trajectoires de développement résilient au climat » – des scénarios dans lesquels les risques climatiques peuvent être efficacement gérés, d’une manière qui favorise le développement social et économique.
Compte tenu des niveaux de réchauffement et d’émissions historiques actuels, l’éventail des trajectoires possibles est plus restreint que si des mesures en faveur du climat avaient été progressivement adoptées ces dernières décennies. Cela étant, plusieurs autres scénarios restent atteignables – mais cela dépendra largement de l’ambition des décideurs politiques et du marché.
Comme le souligne ce rapport et d’autres avant lui, plus l’ambition sera importante, plus les effets sur l’économie et l’environnement seront bénéfiques. Cette ambition doit avant tout s’attacher à endiguer la poursuite du changement climatique, mais les investissements dans l’adaptation doivent faire partie intégrante de toute stratégie de résilience climatique.
Chez Lombard Odier, nous avons affiché notre conviction qu’investir dans les dépenses d’adaptation est économiquement et financièrement incontournable, et nous nous sommes efforcés de la traduire dans nos stratégies d’investissement, notamment la stratégie Climate Transition.
3) Comment se préparer à la transition ?
A l’image du monde qui doit s’adapter au changement climatique, les investisseurs doivent, eux aussi, faire évoluer leurs stratégies d’investissement. Chez Lombard Odier, nous avons conçu un indicateur exclusif, la hausse implicite de la température (ou ITR), afin d’évaluer l’alignement des investissements sur l’objectif de limitation du réchauffement aux niveaux fixés dans l’Accord de Paris.
Notre indicateur a été reconnu comme l’une des meilleures approches du marché, parce qu’il donne une vision plus prospective de la transition. Chez LOIM, nous avons également inclus l’ITR à nos stratégies Target Net Zero, car il constitue un outil essentiel pour évaluer la trajectoire des émissions et de température de nos sociétés en portefeuille.
Nous partageons également l’avis des experts du GIEC concernant l’interdépendance entre le changement climatique et la biodiversité. Notre stratégie Climate Transition met l’accent sur des opportunités ciblées afin de renforcer la baisse des émissions et l’adaptation au changement climatique. Dans le même temps, notre stratégie Natural Capital s’intéresse à la nécessité de tirer parti de la nature tout en la préservant, au travers de la bioéconomie circulaire et de formes d’industrie plus efficientes.
Pour en savoir plus sur notre stratégie Climate Transition, cliquez ici.
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